Les mécanismes mis en jeu, tels que la biodégradation, la photolyse, les chaînes trophiques, les prélèvements par les plantes, la rétention sur substrat, permettent de sécuriser les rejets et une action sur la désinfection en éliminant les microorganismes patogènes.
Les potentielles capacités de traitement de tels dispositifs sur les polluants émergents (hormones, résidus médicamenteux, pesticides...) à l'origine de dérèglement important sur la vie aquatique sont prometteurs et font l'objet de phase tests. Ces zones humides reconstituées offrent également l'intérêt de recréer de véritables écosystèmes aquatiques présentant une forte biodiversité.
Il s'agit alors d'un lieu de vie favorable à la renaturation des eaux traitées faisant la transition avec le rejet au milieu naturel, en rendant une eau biologiquement intéressante plutôt qu'un rejet direct "stérile".
La ZRV permettant d'abattre de l'ordre de 3 log sur les germes pathogènes et constituant une réserve d'eau équilibrée dans laquelle il est possible de puiser à la demande, constitue une solution privilégiée dans le cadre de la REUSE.
Dans ce cas, il s'agit de recréer des zones favorisant l'autoépuration des milieux naturels :
Ces techniques entre la phytoépuration et le génie écologique, sont basées sur :