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Génie écologique

Zone de rejet végétalisée

Des dispositifs visant à recréer des zones humides tampons qui permettent de recréer des conditions favorables à l'autoépuration des milieux naturels.

Les mécanismes mis en jeu, tels que la biodégradation, la photolyse, les chaînes trophiques, les prélèvements par les plantes, la rétention sur substrat, permettent de sécuriser les rejets et une action sur la désinfection en éliminant les microorganismes patogènes.

Les potentielles capacités de traitement de tels dispositifs sur les polluants émergents (hormones, résidus médicamenteux, pesticides...) à l'origine de dérèglement important sur la vie aquatique sont prometteurs et font l'objet de phase tests. Ces zones humides reconstituées offrent également l'intérêt de recréer de véritables écosystèmes aquatiques présentant une forte biodiversité.

Il s'agit alors d'un lieu de vie favorable à la renaturation des eaux traitées faisant la transition avec le rejet au milieu naturel, en rendant une eau biologiquement intéressante plutôt qu'un rejet direct "stérile".

La ZRV permettant d'abattre de l'ordre de 3 log sur les germes pathogènes et constituant une réserve d'eau équilibrée dans laquelle il est possible de puiser à la demande, constitue une solution privilégiée dans le cadre de la REUSE. 

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L'épuration naturelle

Entre la phytoépuration et le génie écologique

Dans ce cas, il s'agit de recréer des zones favorisant l'autoépuration des milieux naturels :

  • au sein même de zones aquatiques existantes, tels que des cours d'eau, des étangs, des canaux
  • sous forme de dispositifs d'épuration pour des ouvrages à créer tels que des bassins, piscines naturelles.

Ces techniques entre la phytoépuration et le génie écologique, sont basées sur :

  • Le jeu des conditions hydrodynamiques afin de diversifier les conditions d'écoulement, permettre le contact avec des massifs filtrants,
  • La création de massifs filtrants végétalisés permettant d'opérer à une épuration basée sur l'action de microorganismes fixés sur support de filtration en interaction avec les zones racinaires des plantes aquatiques.
  • Le couvert végétal ainsi créé permettant de limiter l'apport lumineux limitant ainsi le développement algal et le réchauffement des eaux.
  • Une compétition des hélophytes et hydrophytes sur les algues.
  • Création de zones refuge de biodiversité.
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